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Bonduelle ouvre son capital à ses coopératives partenaires du Sud-Ouest

Pour la première fois depuis qu’il est coté en Bourse, Bonduelle propose aux coopératives et aux agriculteurs qui travaillent avec lui de longue date, de souscrire à des actions du groupe.

Le leader français des légumes transformés Bonduelle a décidé d’ouvrir son capital à ses partenaires du monde agricole, et en particulier aux trois coopératives du Sud-Ouest qui travaillent avec lui depuis longtemps.

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Bonduelle vient d’annoncer un projet d’augmentation de capital de son groupe, réservé à ses partenaires agricoles de longue date, agriculteur et coopératives. Sont concernées par cette proposition, « les coopératives du bassin Sud-Ouest ayant apporté directement ou indirectement tout ou partie d’une production agricole à la société Soleal au cours des trois dernières années », précise le spécialiste des légumes transformés dans un communiqué.

Euralis, Maïsadour et Vivadour

Il s’agit plus précisément de ses trois coopératives partenaires historiques Euralis, Maïsadour et Vivadour. Les agriculteurs du bassin Nord Picardie qui ont produit des légumes sous contrat avec Bonduelle au cours des trois dernières campagnes pourront également accéder à cette ouverture de capital, de même que ceux qui ont produit des légumes pour Bonduelle Frais Traiteur.

Coté à la Bourse sur Euronext, l’industriel français va proposer à ses différents partenaires de souscrire à des actions du groupe pour un montant compris entre 1 000 € et 50 000 €, dans la limite d’un volume total de nouvelles actions émises de 8 M€, soit environ 1,23 % du capital de l’entreprise.

« Partager la création de valeur »

À l’heure où le « ruissellement de la valeur ajoutée » est souvent évoqué au sein d’une filière, l’objectif de Bonduelle dans cette opération est bien « de permettre à des partenaires agricoles de partager la création de valeur de l’entreprise et de renforcer avec eux des liens durables et étroits ». Coopératives et agriculteurs ont jusqu’au 31 mars pour communiquer leur intention à l’industriel.

Blandine Cailliez

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